« Ce sont les yeux qui, d’incrédulité, vont ciller : non, ce n’est pas un rêve (…).
Raffiné et décalé, ce rituel païen happe lentement, et suscite une fascination persistant
longtemps après la représentation. »
A propos du spectacle Dry Fish, extrait de la Revue Mouvement, juin 2011.
Dry Fish met en scène la rencontre d’une mannequin et de quelques invités sud-coréens venus spécialement pour le défilé... Ces retrouvailles qui s’adressent à tous les sens engendrent un bien étrange équipage.
Dans Dry fish, la performeuse-mannequin est munie d’une centaine de calamars séchés et se confectionne un habit qui évoque la rencontre de sa culture sud-coréenne nourrie au poisson séché et des créations haute couture à l’occidentale.
La mise en place de ce dispositif, outre les nombreux jeux qu’elle peut développer, induit une confrontation entre l’imagerie d’un certain type de spectacle occidental et un matériau séculaire, traditionnel, issu d’une autre culture et vital dans la mesure où il s’agit d’une nourriture. Cette confrontation ne vise pas une critique explicite et trop évidente de la société des spectacles, mais tend à souligner la distance et l’étrangeté de la mise en présence simultanée de deux univers de sens et de culture. Une performance où les sens sont en émoi.
coproduction : Arsenic – Lausanne, eBent festival – Barcelone, Festival Contenedores – Séville, Festival Visions du Réel – Nyon, PPP (Progr Performance Plattform) – Berne, Perform Now ! – Winterthur, Maison communale de Plainpalais, ethical fashion days – Genève, Centre Culturel Suisse – Paris, Fetival Rum för performance, Umeå
soutiens : Loterie Romande, Corodis, Pro Helvetia, Ville de Lausanne, Etat de Vaud, Fondation Corymbo
PRODUCTION
Cie Nuna / YoungSoon Cho Jaquet
COPRODUCTION
Théâtre de l’Arsenic, Lausanne
DISTRIBUTION
Chorégraphie et concept: YoungSoon Cho Jaquet
Interprétation: YoungSoon Cho Jaquet
Musique: Laurent Burla
Vidéo: Frédéric Lombard
Photos: Nina Tyack
Production et administration: Michael Scheuplein